Concours du « Best Policy Paper » pour les doctorants et les universitaires en début de carrière au Cameroun

Unlock Your True Potential With Life Coaching Services

Êtes-vous un candidat au doctorat, chercheur ou universitaire passionné par la résolution des défis les plus pressants du Cameroun? Voici votre chance d’apporter des solutions politiques concrètes et de gagner de la reconnaissance, du mentorat et des prix!


“Best Policy Paper” Competition for PhD Students and Early-Career Academics in Cameroon

Unlock Your True Potential With Life Coaching Services

Are you a doctoral candidate, researcher, or academic passionate about solving Cameroon’s most pressing challenges? Here is your chance to provide concrete policy solutions and gain recognition, mentorship, and prizes

Original research outputs

Institutional distrust trap: an analysis of the effect of public distrust in the Nigeria Police Force

ABSTRACT

This article explores an effect of distrust of the police – unwillingness to rely on them for security and justice – on policing dynamics in contemporary Nigeria using a qualitative research design. It argues that policing according to formal prescriptions such as the Criminal Procedure Act is virtually impossible in contemporary Nigeria because of this pervasive public distrust. At the same time, police officers resort to informal processes that further undermine public trust in the criminal justice system and create a self-defeating cycle that allows many to justify support for or active participation in illegal forms of crime control, including lynching by mobs and extra-legal killing by security forces. This proposition is significant for policing studies in two ways. Firstly, it suggests a trust threshold that, when breached, leads to policing collapse. Despite widespread distrust, many police forces maintain order. Secondly, it reveals how distrust perpetuates itself, even amid attempts at reform in various countries.

KEYWORDS:

DistrustNigeria Police Forcepolicing disorder

From ‘ethnic militias’ to ‘jungle justice’? Research and change in vigilantism in Nigeria

Abstract

The aim of this article is to initiate a new debate on vigilantism in Nigeria by arguing for a re-examination of the links between crime and vigilantism. It contends that, although the existing literature has shed considerable light on the practice of vigilantism in Nigeria, it has also obscured entire dimensions of the problem. By focusing exclusively on vigilante groups or ethnic militias, scholars have failed to anticipate the shift of the bulk of the violence from these social agencies to spontaneous mobs. After highlighting the factors that help explain the marginalization of ‘mob’ vigilantism in the scholarship about Nigerian vigilantism, I use ethnographic materials from my own field research in Lagos to show how crime – or more precisely unexplained crime – fuels intra-community distrust, which in turn fuels vigilante mobilization and violence as it increases the social control that crime-beset communities apply to some of their members who resent such distrust and consider it unfair. The data presented provide fresh insights into one of the most intriguing features of Nigeria vigilantism: the involvement of social delinquents at the roots of urban insecurity.

‘Killing Is Just The Best Solution’: Lynching As Informal Incapacitation

ABSTRACT

This article highlights two overlooked drivers of lynching violence: the will to ensure that caught offenders will no longer victimize anybody, and the need for perpetrators of lynching to mitigate the risks associated with their participation. It uses the concepts of lethal and non-lethal informal incapacitation to explain lynching outcomes (‘killing’ and ‘serious beatings’) that are otherwise unintelligible. Evidence is drawn from individual and group interviews with more than a hundred key informants in Nigeria

Recent Activities

JOURNÉE D’ÉTUDE SUR LA CRIMINOLOGIE

Le mercredi 10 mars 2021, de 09heures à 14heures, s’est ténue au département de sociologie de l’université de Yaoundé 1, une journée d’étude consacrée à la criminologie, une discipline encore peu connue au Cameroun. À l’initiative du Dr. Dany Franck Tiwa qui en a assuré la modération, l’événement, co-organisé par le African Centre for Crime and Security Studies (ACCSS AFRICA) et le Laboratoire Camerounais d’Etudes et de Recherches sur les Sociétés Contemporaines (CERESC) a bénéficié de la participation effective du professeur Joseph Vincent Ntuda Ebode, géostratège et directeur exécutif du Centre de Recherches et d’Études Politiques et Stratégiques (CREPS) de l’Université de Yaoundé II Soa; du professeur Mathias Eric Owona Nguini, socio-politiste et vice-recteur à l’Université de Yaoundé 1; du Professeur Armand Leka Essomba, sociologue, chef du département de sociologie de l’Université de Yaoundé et par ailleurs directeur exécutif du CERESC. L’absence des professeurs jusristes pénalistes Germain NTONO TSIMI et Willibroad Dze-Ngwa, empêchés, n’a rien enlevé à la qualité des échanges et à l’objectif visé de sensibiliser les étudiants sur d’importantes pistes de recherches qu’offre la criminologie.

Durant cette journée, la criminologie a été profondément interrogée dans son objet, ses postulats et ses impensés avec une sensibilité africaine. En vue de prolonger de manière durable cette discussion, un dossier spécial de la Revue Camerounaise de Sociologie sera consacré à cette problématique dans les mois qui viennent.

Atelier intersectoriel sur la lutte contre le crime organisé au Cameroun

C’est un atelier organisé en date du 09 mars 2021 par l’ACCSS et son président, le Dr Dany Franck Tiwa, PhD en criminologie des universités d’Utrecht (Hollande) et Hambourg (Allemagne), sur le thème « Recrudescence du crime organisé au Cameroun : quelle synergie d’action entre les chercheurs, la société civile et les forces de l’ordre ? ». Atelier qui avait pour but de réunir autour d’une table les différents acteurs de la lutte contre le crime pour discuter de l’aspect spécifique que représente le crime organisé au Cameroun, et comment mieux s’en protéger. Ainsi, parmi les multiples invités conviés, beaucoup ont répondu présent, dont des hommes de sciences (Pr Armand Leka Essomba , le Pr Christine Hentschel , Dr Awono Nomo , et le Dr Moustapha manga ), ainsi que des institutions représentées (la gendarmerie nationale, la douane, la brigade nationale de contrôle de la répression de la fraude du ministère du commerce) et des membres de la société civile.

L’atelier a été ouvert par le mot de bienvenu de son président, qui remercié tous ceux qui étaient là et lancer ainsi officiellement les activités.

Ensuite, a suivi l’intervention du Pr Christine Hentschel, qui en plus des mots de remerciement, elle a fait un brillant exposé sur l’importance d’une étude poussée de la criminologie et par ricochet d’un centre comme l’ACCSS (qui rappelons-le est le premier du genre au Cameroun) pour un État, elle a ainsi soulevé ces principaux points :

 Amélioration de la sécurité des personnes et des biens

 Promotion de l’égalité de genres

 Compréhension de la dynamique de la violence

 Contribution à la lutte pour la protection de l’environnement notamment en matière d’écocides .

Le professeur Leka Essomba, dans sa prise de parole a également remercié le président de l’ACCSS, et a insisté sur l’idée d’une collaboration à la fois internationale notamment avec le professeur Christine Hentschel, mais aussi nationale, avec les autorités et les centres comme l’ACCSS.

En gros or mis les premières interventions protocolaires, l’atelier était essentiellement axé sur l’interactivité entre les différents participants, qui ont convenu de suivre une méthodologie particulariste dans l’identification des infractions liées au crime organisé, ainsi chaque administration devait dire à son niveau, quelles sont les activités liées à une éventuelle Mafia avec lesquels elle est le plus confronté. Ainsi nous retranscrirons les interventions de chaque invité aussi fidèlement que possible, dans un ordre chronologique.